Dictionnaire insolite de la Sicile

Mon livre dédié à ma chère Sicile a été publié initialement il y a une dizaine d’années. Ces jours-ci, paraît la troisième édition, revue et augmentée. Je ne vous cache pas que je suis plutôt fière de son succès!

En Sicile, on n’est jamais au bout de ses surprises! L’île possède un patrimoine historique, artistique, culturel et gastronomique si riche, sans même parler de ses trésors naturels, qu’on n’a jamais vraiment fini de s’extasier devant ses merveilles et ses curiosités. Moi-même, après bientôt 50 ans de fréquentation assidue, de vacances et de séjours prolongés, je découvre encore certaines de ses richesses insoupçonnées.

C’est ce que j’ai voulu transmettre dans ce Dictionnaire insolite de la Sicile. Partager mes découvertes et aussi tordre le cou, une bonne fois pour toutes, aux clichés tenaces et forcément réducteurs. Comme je le rappelle dans l’introduction, « la Sicile ne se résume pas à la trilogie du Parrain, ni aux images de crimes sanglants, d’explosion de voitures piégées ou aux assassinats des juges Falcone et Borsellino. Bien avant l’apparition de la mafia, l’île comptait déjà près de trois millénaires de civilisation ».

C’est cette autre Sicile que j’ai souhaité montrer, cette « demeure des dieux et du diable », comme la qualifiait Guy de Maupassant, cette terre de rois et de héros, où Ulysse vécut pas moins de cinq étapes de son Odyssée, cette nature généreuse au sol fertile et à l’eau abondante qui donne à cette « perle de la Méditerranée » des allures de paradis terrestre.

Sans vouloir dévoiler toutes les pépites du livre, savez-vous, par exemple, que l’on peut skier sur les pentes de l’Etna tout en apercevant la mer? Que la légende du cyclope tire son origine du crâne de l’éléphant nain de Sicile? Que les soeurs Brontë doivent leur nom à un village sicilien célèbre pour sa production de pistaches? Ou encore que l’amant de Lady Chatterley n’avait rien d’un garde-chasse anglais mais était plutôt un jeune muletier des environs de Taormine? Ou enfin que le dernier roi des Français a vécu en exil au Palais d’Orléans, aujourd’hui siège du gouvernement sicilien?

Gageons que, tout comme moi, vous risquez d’être surpris par la profusion d’anecdotes et d’infos tout aussi inattendues les unes que les autres!

Pour acheter le livre, rendez-vous sur le site de l’éditeur ou bien cliquez sur l’image ci-dessous :

Pour ceux et celles qui lisent l’italien, l’édition palermitaine du journal la Repubblica a publié un très bel article sur mon livre, y consacrant une pleine page! Pour le lire, cliquez sur l’image ci-dessous :

Repubblica Palermo

Air France Magazine, pour compléter l’un de ses reportages sur Syracuse, a également – et joliment! – cité mon Dictionnaire : AFMAG n°261 – janvier 2019

 

8 commentaires sur « Dictionnaire insolite de la Sicile »

  1. Bonjour,
    Je reviens d’une semaine sicilienne où nous avons, cette fois, privilégié l’ouest de l’Île avec un cocktail de baroque, de temples et de mer : un immense plaisir, une fois encore.
    Ayant lu avec gourmandise votre petit dictionnaire, je voulais simplement vous signaler que la statue du soldat au 320 via Roma à Palerme semble avoir disparu ( mais pas la poste, qui reste un bâtiment surprenant). À moins que je n’aie pas su la trouver ?
    Le monument aux anciens combattants, très mussolinien lui aussi, est bien là en revanche près de la caserne des pompiers. Sa grandiloquence mérite aussi un coup d’oeil en passant.
    Merci encore pour votre dictionnaire et votre blog !

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    1. Merci, Frédéric, pour votre commentaire! Cela fait toujours très plaisir d’échanger avec un lecteur, amoureux de la Sicile qui plus est!
      Oui, effectivement, depuis la publication du livre, l’entrée du parking de la Poste a été condamnée. Le public ne peut plus y accéder. C’est bien dommage, tout ça pour quelques voitures! Mais n’oublions pas que nous sommes au pays de la sacrosainte macchina!
      Vous avez raison, la caserne des pompiers est l’autre grand monument de l’architecture fasciste à Palerme. Il y a bien également la Galerie de la Victoire, via Maqueda, mais celle-ci est totalement laissée à l’abandon et tombe en ruines.

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